Les différentes actions à entreprendre en présence d’un mauvais payeur

Traiter avec des clients qui deviennent des mauvais payeurs n’est pas facile pour les entreprises. Cela peut causer des blocages dans le bon fonctionnement d’une structure, pour sa pérennité ainsi que dans ses activités de tous les jours. Pour résoudre le problème, il existe différentes actions qu’on peut mettre en place.

Première action : la solution à l’amiable

Si un client est en retard dans le paiement de ses factures, cela ne signifie pas qu’il est un mauvais payeur ou un mauvais client. Tout le monde oublie quelque chose d’essentiel à cause de l’accumulation des factures à payer. Cela peut être dû à un oubli ou à un manque d’organisation. Nous pouvons également considérer que les clients sont victimes de circonstances sociales telles que les accidents, la maladie, la rentrée scolaire…. Si nous choisissons de négocier pacifiquement, nous devons résoudre les problèmes gracieusement et facilement, puisque la situation ne s’est pas encore empirée. Il est donc conseillé d’adopter une approche pacifique plutôt que d’appliquer une méthode directe et violente.

L’objectif est de garder contact avec les clients et d’assurer la continuité des relations commerciales tout en les encourageant de payer les factures. On peut même proposer aux mauvais payeurs une solution de faciliter le règlement de leurs dettes.

Dans cette première action, on utilise la technique de rappel par email. Il s’agit d’être courtois en utilisant des mots polis, sans être agressif. Si elle ne fonctionne pas, on peut essayer la relance téléphonique dans la mesure où on connaît le numéro de téléphone du client. Comme pour la relance écrite, il est important d’être courtois et poli.

Deuxième action : faire appel à une agence de recouvrement

Le cas où toutes les méthodes mentionnées ci-dessus ne fonctionnent pas, il est conseillé de contacter votre agent d’achat. Ces professionnels sont des intermédiaires qui connaissent les meilleures mesures à prendre dans ce type de situation. Passer par eux est très avantageux. Ils peuvent impressionner le mauvais payeur l’incitant à payer ses dettes.

On choisit généralement cette option dans le cas où on n’a pas assez de temps pour procéder au recouvrement.

Troisième action : passer par les approches juridiques

Le cas où les moyens à l’amiable ne marchent pas, on peut poursuivre le recouvrement par des actions en justices. Pour cela, on commence par envoyer une lettre de mise en demeure au client. Pour la rédaction de celle-ci, il vaut mieux demander à un professionnel à savoir un avocat ou un agent de recouvrement. Ces derniers connaissent ce qu’il faut écrire dans la lettre. Une mise en demeure est un document qui constitue une menace juridique pour un client. Elle l’avertit que s’il n’envoie pas le paiement dans un délai fixé, on peut le poursuivre en justice.

Par ailleurs, si le client ne réagit pas après toutes ces actions, on peut porter l’affaire devant le tribunal. Ainsi, c’est au juge de prendre les décisions et de donner les sanctions.

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